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minuit - mane

 :: CITY OF STARS :: baobhan sith district :: mystical ink
minuit - mane - Jeu 30 Jan - 10:51
Indra Shankar
THE DAWN LOOTERS
THE DAWN LOOTERS


Indra Shankar
identité : laura.
âge : 31 ans.
profession : parasite qui graille grâce aux richesses d'autrui, pas sans coeur, seulement sans race. gourou d'une bande, maître d'un théâtre retapé pour le superbe du geste, artiste et conteur, voleur et menteur, avocat et juge.
romance : amoureux des amours qui crèvent au petit matin, volatile qu'a le coeur à droite et à gauche, qu'embrase les bouches façon feu de forêt.
gang : dawn looters, du faux en veux-tu en voilà, de quoi se prendre pour le nouveau picasso et le rejeton d'arsène lupin.
fairytale : clopin trouillefou, roi de thunes, successeur du grand-coësre, suzerain suprême du royaume de l'argot, déviant fictif de notre-dame de paris, roi sans couronne de la cour des miracles.
happy endings : 114
dram : 437
miroir : dev patel.
crédits : vesperis.
l'a l'impression de se désagréger, indra, de devenir qu'une boule enflammée balancée en plein dans les abysses. l'a l'impression que tout tourne autour, que tout s'arrête aussi, il les sent les yeux sur lui, il sent ceux qui partent aussi, trop vite et trop fort, ça tambourine en cavaliers de la mort. y'a les sons qui gravissent des échelons dans ses tympans, qu'entrent dans les parois de son crâne et y percent des trous pour que ça pisse, pour que ça gicle un peu partout. y'a l'estomac noué qu'a du mal à se faire à la quantité d'alcool enfilé, il y fait plus gaffe parce que y'a bien une carcasse sur laquelle il s'attarde, il saurait pas décrire mieux qu'en touchant, y'a la mâchoire ronde qui se dessine à la plume et le piercing collée à sa lèvre contre lequel il bute quand il y taxe un baiser. premier, deuxième, troisième, y'a la grosse dalle de fin de soirée après avoir abusé au bar en claquant des billets froissés. y'a la main dans la tignasse qui se perd, qu'arrache à la racine un semblant d'envie qui traîne entre les reins, ça s'étale sur le mur, ça termine dans le couloir dans un claquement de rire entendu, y'a bien que dans les chiottes où ça peut se boucler, faire point final balafré avec de l'encre sortie d'un stylo à bille. y'a même plus les basses qui font leur taff, y'a plus rien, y'a bien son coude qui cogne contre un autre qui se met à râler, il lui balance un doigt d'honneur sans trop se faire prier, indra, l'a plus le courage de la jouer bon sous les angles les plus lisses, plus le courage de raconter des cracks et de faire l'aveugle qu'a retrouvé la vue grâce à un soleil de minuit. pousse un soupir, porte qui claque, le coup d'oeil qui suffit à libérer l'espace, qui grandit à mesure, s'abîme à l'usure de la gueule penchée sur la cuvette à renifler les restes de la poudreuse même pas gelée. y'a les sourcils qui se haussent, le sourire qu'arrête pas de grandir alors qu'il devrait se bloquer, pas chercher la bagarre mais seulement retrousser chemin. tête qui se penche sur le côté qu'arrive plus à tenir sur son cou relâché par les effluves crasseuses qui tapissent le sol de bleu et de violet.

- et bah blondie ?
- toi à g'noux ?


y fait plus gaffe à l'autre, l'est comme un môme, indra, faut pas lui foutre un papillon sous le pif sous peine qu'il soit tenté d'y arracher les ailes pour les enfoncer dans sa purée de carottes. l'autre elle comprend pas, elle pige pas, elle titube, lève sa paluche en l'air pour signifier qu'elle va clamser, elle file dans les autres chiottes pour tout gerber, galette spatiale sans ses étoiles en forme de flocons. il y fait à peine gaffe, indra, l'épaule qui se colle à l'encolure de la porte, y'a ses chicots qui se pointent, genre de fierté qu'il arrive même pas à cacher. toujours bon de croiser le démon sapé de son peignoir de soie blanc aux initiales brodés d'or par sa mère. y'a le rythme qui reprend ses droits, ça remonte en course folle contre ses tympans, l'a envie de compter jusqu'à dix et devoir le retrouver dans le club, l'a envie de tendre son majeur dans l'air, viser et tirer une balle imaginaire. y'a encore le caillou de sa bague qui fait reflet d'amertume, fait danser les ombres qui s'embrument.
Indra Shankar
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