Bâtie sur les
vestiges de la cité médiévale ayant été construite auparavant, l’île de Keening Island a gardé son organisation en fonction des structures déjà présentes. Celle-ci est
scindée par une citadelle entourée d’une muraille à la pierre émoussée et aux remparts qui se sont pour la plus grande partie écroulés après la valse des années sans présence humaine entre ses murs. La muraille délimite la
nature verdoyante et dense qui recouvre la terre des landes de l’île, et renferme en son intérieur les différents quartiers où s’entassent à présent ses nouveaux habitants. Sa configuration respecte les codes moyenâgeux, où le centre est le quartier le plus opulent, et
les quartiers qui s’éloignent de l’épicentre sont de plus en plus frugaux jusqu’à confiner la misère aux rebords de la muraille.
golden thistle avenue Ce
quartier des affaires est le plus petit de la cité, s’étendant uniquement sur une poignée de rues larges. Ici, les bâtisses sont les plus
modernes, ayant été rénovées le plus récemment. L’on peut donc y retrouver un mélange d’
architecture néo-gothique hybridée aux éléments écossais de l’époque romane : des bâtisses reprenant les éléments des châteaux et manoirs fastueux s’entrelacent pour accueillir les plus fortunés des habitants. En jalonnant ses rues, il est cependant possible de trouver des
bâtiments au style victorien, ayant fleuri suite à la mise en place du sort, immeubles aux larges baies vitrées et fioritures que l’on retrouve à l’époque dans les rues de Glasgow. Bien qu’abritant des habitations, c’est aussi un centre-ville bourdonnant où
le temps ne semble jamais reprendre son souffle, et où le bruit des pas rythme les journées erratiques de ses habitants. C’est notamment ici que se trouve le casino.
brùnaidh villageDans ce quartier où il fait globalement bon vivre se juxtaposent des
habitations de style géorgien, il y a ici très peu de vestiges romans car les habitations se sont graduellement toutes effondrées au fil des années. Les rues sont jonchées de
petites maisons familiales de briques rouges ou anthracite, comportant pour la grande majorité jusqu’à un ou deux étages.
Baobhan sith districtCe quartier ne semble vrombir qu’une fois que l’astre solaire s’est dilué dans l’horizon azuré. En effet, la plupart de ses activités ne sont compatibles qu’avec une luminosité réduite et
le murmure étouffant de la nuit. Il s’agit du quartier de
prédilection des gangs, qui pullulent dans ses artères afin d’échapper aux regards des badauds. Ici, les
vestiges sont nombreux et ont été partiellement rénovés, érigeant des bâtiments de
style néo-gothique qui semblent bien plus menaçant lorsqu’ils sont nimbés dans l’obscurité, d’autant plus lorsque l’on lève les yeux sur la tour du Pandemonium qui semble veiller sur le quartier d’un oeil menaçant. En apparence,
les rues sont désertes, les bâtiments abandonnés, cependant il suffit de tomber sur l’entrée des
souterrains et d’oser s’y aventurer pour découvrir qu’ici la vie y bouillonne.
Sluagh lane Délaissé par les années et
jonché de ruines, ce quartier lèche la bordure avec l’extérieur et a été progressivement envahie par la nature et des
éboulements de la muraille de pierres, en faisant la zone aux habitations les plus éparses de la cité. En effet, elle est ponctuée de
petites bâtisses insulaires traditionnelles à la pierre brute éraflée où s’est déposée une fine couche de mousse rendant les maisons humides et peu étanches face aux précipitations saisonnières. C’est ici que sont acculés
les moins chanceux des habitants, s’abritant dans ces bicoques sommaires, faute de mieux.