smooth thorn.

Bulbille immorale déversé du sein pernicieux, progéniture rachitique loin des canons de beauté, à la dextre disgracieuse, sixième appendice bancroche, longtemps ignoré jusqu’aux premières pensées, aux premières palabres cinglantes des œillades moqueuses. Difformité dérobée des iris inquisiteurs, nichée dans les recoins obscurs du chapiteau familial, discrète, observant ces représentations crépusculaires, éblouie par l’apparat carmin du paternel, prestance éblouissante, puissance incandescente, loin de l’âpre ressenti des bras maternels. Sécheresse palpable, antipathie pétulante lorsque les plantes candides glissent dans le giron amer. Attachement moindre, échanges farouches entre la Montespan brisée et la pythie hargneuse. Rancœur nauséeuse exsudant de tous les pores de la génitrice odieuse, martelant la caboche infantile de ces scolies accablantes, ces discours diffamatoires. Meurtrissures souffreteuses crucifiant le myocarde enfantin aux méandres de cette claustration asphyxiante, l’incompréhension comme seule supplice.

Estampille patriarcale en déclin, trépas succinct offert aux pupilles mutines aux aurores de cette cinquième année de vie. Charpente chancelante, fissures palpables, la douleur s’immiscent au fil des jours sur le faciès laiteux, le corps vrombissant au milieu de cette transition lancinante. Ebauches dramatiques de ces mutilations récurrentes, entailles conséquentes sur cette extrémité provocante, l’appendice abject à l’origine de tout. Espoir absurde de retrouver cette affection chaleureuse auprès de la matriarche cynique mais dévotion vaine. Ritournelle funèbre, aubade scabreuse entre les ballerines vénéneuses. Année qui défilent, provocations semblables plongeant un peu plus dans l’outrage malsain. Temps qui se montre clément pour la défigurée, façonnant ce physique disgracieux en une représentation plantureuse, redonnant à la dextre meurtrie cette apparence anodine, précipitant l’appendice dans les obscurs souvenirs. Furie qui gronde. Colère éclatante, feutrée mais bel et bien présente, guettant l’opportunité de pouvoir à son tour estamper l’esprit de ces vaniteux qui ont un jour osé gouailler.

Angelot estropié rongé par la rancune, offensé par le manque de sentiment de la génitrice inhumaine, mais conclusion navrante. Mother’s daughter. Un monstre de plus dans la dynastie funeste.